Logo blanc avec le texte "The Blog" sur fond noir
Barman en train de préparer un cocktail derrière un bar en bois, avec des étagères de vinyles et de bouteilles d'alcool en arrière-plan

L’art de raconter un lieu en Photographie culinaire.

Ecrit par Hilaire Ahoueke

Quand j’entre dans un lieu, je ne viens pas seulement pour photographier je viens pour comprendre.
Ce que le chef veut faire ressentir, ce que le lieu veut transmettre, ce que le client doit percevoir avant même de goûter.
La photographie culinaire, pour moi, c’est une conversation silencieuse entre celui qui crée et celui qui regarde.
Et mon rôle, c’est de donner à cette conversation une forme visuelle.

Les restaurants : traduire la passion

en lumière

Vue d'un bar ou restaurant avec plusieurs plats et assiettes sur un comptoir en bois, un homme regarde les plats en préparant un repas, ambiance chaleureuse avec éclairage tamisé.

Les restaurants ont été mon premier terrain d’expression.
C’est là que j’ai compris que photographier un plat, ce n’est pas seulement le rendre appétissant, mais raconter le geste, la rigueur et la chaleur qui l’ont fait naître.
Chaque chef a sa manière d’exprimer le goût, et c’est à moi d’en capter la poésie visuelle.

Je prends le temps d’observer avant de déclencher : la vapeur qui s’élève, le bruit du couteau, la lumière du service du midi.
Je cherche ce moment où la passion devient visible une main qui ajuste un détail, un regard concentré, une flamme qui danse.
C’est là que la photographie culinaire trouve son âme.

À Bordeaux, j’ai eu la chance de collaborer avec des lieux qui incarnent chacun une identité forte :
le raffinement asiatique de Mme Pang, l’énergie urbaine de Hanzo,
la passion du vin et l’esprit australien chez Yarra,
la sincérité gastronomique du Demeter,
la créativité gourmande du Toucan,
et la mixologie inspirée de Papillon, entre tacos et cocktails tiki.

À travers Dabali Studio, ma mission est de rendre hommage à ces artisans et à tous ceux qui font vivre la scène culinaire et hospitalière.
De créer des images qui éveillent la curiosité, la faim et le respect.
Chaque plat devient une scène, chaque texture une émotion.

Soyez clair(e), ayez confiance et n’y réfléchissez pas trop.
La beauté de votre histoire, c’est qu’elle va continuer à évoluer et votre lieu, votre univers, votre lumière aussi.
Mon rôle, c’est de la capturer au moment où elle brille.

Les bars : capturer l’énergie et l’émotion du moment

Un homme torse nu avec des tatouages, tenant un shaker à cocktail, souriant et semblant être en train de faire un spectacle ou de s'amuser dans un bar ou un café, entouré de plusieurs autres personnes.

Les bars ont une musicalité différente.
Ils vibrent, respirent, bougent.
C’est une lumière qui clignote, une main qui verse, un éclat de rire au fond du comptoir.
La photographie de cocktail est un art du timing : tout se joue en quelques secondes.

J’aime ce mélange de technicité et de spontanéité.
J’aime comprendre le rituel du bartender, son rythme, sa concentration, son style.
Chaque cocktail que je photographie est une mise en scène naturelle la texture du liquide, la condensation sur le verre, la transparence d’une liqueur sous la lumière.

De Fréquence à Paris à Monsieur Antoine, en passant par Diamono au Sénégal, l’élégance de L’Ambrosia ou encore la chaleur conviviale de L’ACC à Bordeaux, chaque lieu possède son propre tempo.
Mon rôle est d’en capter la vibration, le mouvement et la vie.

Ce que je cherche, c’est l’émotion d’un instant suspendu.
Un bar n’est pas qu’un décor, c’est un lieu de rencontres, d’histoires, de confidences.
Et à travers mon objectif, je veux que l’on ressente tout cela comme si l’on y était à cette heure précise, un verre à la main.

Les hôtels : révéler l’âme d’un espace

Deux fauteuils en bois avec coussins beige et coussins noirs, une table ronde entre eux, un grand vase rond en rotin avec des fleurs, des palmiers en arrière-plan, vue vers la mer, sur un balcon ou une terrasse.

Les hôtels me permettent d’aller plus loin :
photographier non plus seulement un plat ou un cocktail, mais une atmosphère.
Un hôtel, c’est une expérience complète de la réception au petit-déjeuner, du spa à la lumière du couloir.
Tout doit respirer l’hospitalité.

Quand je photographie un établissement, je ne cherche pas la perfection figée.
Je cherche l’équilibre entre élégance et sincérité.
Une lumière douce sur un drap blanc, une porte entrouverte sur la terrasse, un rayon de soleil qui traverse le hall.
Ces détails sont les respirations visuelles qui racontent un lieu sans artifice.

J’ai eu la chance de collaborer avec des établissements qui incarnent cette vision :
le Terrou-Bi à Dakar, avec sa chaleur humaine et sa lumière atlantique,
le Pullman Paris Bercy, entre design contemporain et effervescence urbaine,
et le Pullman Tour Eiffel, où chaque regard vers la fenêtre devient une scène de cinéma.

Mon approche reste la même : comprendre la philosophie de l’hôtel, son rapport à l’accueil, à la beauté, à la tranquillité.
Chaque image doit donner envie de s’y poser, de s’y perdre un instant.
C’est là que la photographie rejoint l’art de recevoir.

Chez Dabali Studio, chaque image raconte une histoire : celle d’un lieu, d’un plat, d’une émotion.
Mon approche mêle photographie culinaire, beverage et hôtelière pour révéler l’âme de chaque établissement.
Basé à Bordeaux, j’aide les restaurants, bars et hôtels à sublimer leur univers visuel et à créer une vraie connexion avec leurs clients.

Dabali Studio — Food, Beverage & Hospitality Photography.
L’image qui donne envie de goûter le monde.