Les restaurants ont été mon premier terrain d’expression.
C’est là que j’ai compris que photographier un plat, ce n’est pas seulement le rendre appétissant, mais raconter le geste, la rigueur et la chaleur qui l’ont fait naître.
Chaque chef a sa manière d’exprimer le goût, et c’est à moi d’en capter la poésie visuelle.
Je prends le temps d’observer avant de déclencher : la vapeur qui s’élève, le bruit du couteau, la lumière du service du midi.
Je cherche ce moment où la passion devient visible une main qui ajuste un détail, un regard concentré, une flamme qui danse.
C’est là que la photographie culinaire trouve son âme.
À Bordeaux, j’ai eu la chance de collaborer avec des lieux qui incarnent chacun une identité forte :
le raffinement asiatique de Mme Pang, l’énergie urbaine de Hanzo,
la passion du vin et l’esprit australien chez Yarra,
la sincérité gastronomique du Demeter,
la créativité gourmande du Toucan,
et la mixologie inspirée de Papillon, entre tacos et cocktails tiki.
À travers Dabali Studio, ma mission est de rendre hommage à ces artisans et à tous ceux qui font vivre la scène culinaire et hospitalière.
De créer des images qui éveillent la curiosité, la faim et le respect.
Chaque plat devient une scène, chaque texture une émotion.
Soyez clair(e), ayez confiance et n’y réfléchissez pas trop.
La beauté de votre histoire, c’est qu’elle va continuer à évoluer et votre lieu, votre univers, votre lumière aussi.
Mon rôle, c’est de la capturer au moment où elle brille.